As en danse promettait du spectacle, il y en a eu : sur scène, dans les coulisses, dans la salle, partout régnait une ambiance électrique en ce dimanche 23 juin. Même la météo s’y était mise. C’est portes grandes ouvertes pour rafraîchir l’atmosphère que le show a commencé.
S’emparant de la piste, dans leurs costumes Second Empire, nos amis de l’association Au temps de la crinoline ont ouvert le bal sur un air de polka piquée, un bond en arrière dans un tourbillon de jupons et queues-de-pie. Après plusieurs tours de piste sur des morceaux choisis, les danseurs du groupe sont allés chercher un partenaire parmi les spectateurs qui, bon gré mal gré, se sont laissé emporter dans un cotillon mémorable. Merci à Pascale Delgado et sa troupe de nous avoir fait voyager dans le temps et divertis.
Sans perdre un instant, les groupes de Pascale Ayrault, Marine Do et Dorian Alimélie ont envahi l’espace, se succédant qui en danses de salon, danses orientales ou hip-hop, qui sur scène ou sur la piste, au plus près du public, pour enchaîner les chorégraphies soigneusement orchestrées et répétées tout au long de l’année.
Parfois peu sûrs d’eux mais fiers de montrer les progrès qu’ils avaient faits et, surtout, heureux de danser, les groupes ont offert un spectacle riche et varié, tant par la diversité des genres que par celle des costumes… et des tranches d’âge ! On se souviendra longtemps de ces merveilleuses ailes d’Isis qui auraient fait fondre un glacier. Quatre heures durant, entrecoupées de deux entractes salvateurs pour les muscles endoloris et les gorges asséchées, enfants, ados et adultes, seuls, en couple ou en groupe, ont enchaîné leurs mouvements si souvent travaillés en cours. Jusqu’au bout des doigts graciles des danseuses.
Espérés, attendus, nos jeunes compétiteurs ont transporté le public sur une planète où l’énergie rivalise avec la grâce, la technique avec l’émotion. Tous les sens sont en alerte lorsque Jules-Édouard et Anne-Victoire s’enlacent, tournent et tournent encore puis se séparent pour mieux se rejoindre… Un instant de grâce qu’ils ont par moments partagé avec leurs poulains Nathanaël et Julye, apprentis valseurs – et autres standard.
Une frêle silhouette, toute de blanc vêtue a fait, en deuxième partie, une entrée d’autant plus remarquée qu’elle n’était pas prévue au programme. Officiellement. Telle une fée dont elle porte le nom, Morgan nous a envoûtés, offrant à l’association qui l’a vue grandir et progresser, un dernier hommage avant son départ vers d’autres horizons. Un medley en solo des cinq latines qu’elle a répétées sans relâche pendant les entraînements dirigés. Merci Morgan. As en danse te souhaite un bel avenir en Ouest.
Comme galvanisé par l’énergie débordante et communicative de Laure et de sa team Zumba, un tiers des spectateurs a reproduit en miroir les chorés, les premiers sur scène, les seconds sur piste, avant de tous se retrouver pour une battle endiablée où il n’y avait ni perdants ni gagnants mais juste des petits et grands heureux de passer ensemble ce bon moment. Preuve en photos à l’appui.
Le défilé final mené par Pascale, a conduit les plus jeunes vers des friandises et les danseuses vers une rose. Merci à tous les danseurs et danseuses qu’il est impossible de nommer tant ils étaient nombreux. Merci à Pascale, Marine, Dorian et Laure. Merci à tous les bénévoles, petites mains aussi efficaces que discrètes. Un seul regret : que tous les spectateurs n’aient pas attendu la fin du spectacle.
Merci à Catherine, de Myosotis à Méréville, de fleurir le gala tous les ans.
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